Charles Lapicque - detailed biography

Detailed biography (comes from the catalog of exhibition at Georges Pompidou museum in 1978)

 

1898, oct. 6th birth in Theizé (Rhône), in a family coming from Vosges (east part of France). His father dies just before his birth. He is adpoted by his uncle, the well known physiologist Louis Lapicque (Carine Peltier's text about Louis Lapicque - in french ).

1900 First vacations in Brittany, near Paimpol. He will come back there each summer.

1903 He begins learning piano.

1909-17 lives in Paris. normal studies. Practices drawing at highschool. In 1915, begins to study and play violin. During summer, begins to practice sailing.

1917-19 He is enroled in artillery, where he rides horses. He will keep a real attraction for horses since.

1919 Enters Ecole Centrale (one of the majors french engineer School). He is fond of architectural and industrial drawing.

1920 Begins oil painting.

1921 First job as ingineer in electric energy distribution, near Lisieux (Normandy), and in Paris. He paints on sundays, as a hobby.

1925 L'Hommage à Palestrina, Jeanne Bûcher is enthusiastic about this abstract painting. She hires Lapicque in her gallery.

1928 He lives his job to paint for good. Between 1925 andt 1928, Lapicque is a member of Artistes Indépendants. (Independant artists Society)

1931-35 Due to the economical crisis, he must accept a job of technical assistant at the laboratory of Physics of the Science faculty. He will keep this job until 1943. He begins to study the coloured pigments. His breakthrus in the field of optics bring him to disrupt the classical theory about color staggering in space (his scientific works - in french).

1935 He meets Gabriel Marcel who invites him to philosophical meetings where he meets Jean Wahl.

1937 He makes five big wall paintings for the Palais de la Découverte (french science museum) . One of them, "the Organic synthesis", wins the prize during the inauguration of th museum.

1938 Plays clarinet and bassoon, trombon and hunting horn in different musical bands. First sculptures in granite.

1939 In september, called up at the National center of Scientific research. Several studies on night vision and camouflage.

1939-41 Figures and landscapes with "blue frame" (Jeanne d'Arc crossing the Loire, 1940 ; Sainte Catherine de Fierbois, 1940 ; La vocation maritime, 1940, which is shown at the exhibition « Young painters of french tradition») (Paris, gal. Braun 1941).

1942-43 Paintings with multiple perspectives (Ferme en Ile-de-France, 1942 ; La Roque-Baignard, 1943), sometimes containing transparent characters (Albertine disparue, 1943).

1943 Gets a contract from Louis Carré Galllery and leaves his job at the University.

1944-45 Huge production of drawings inaugurating a new system of figuration composed of interlaced curves (Les Buveurs).

1946-47 Brittany is his main source of inspiration after war. He develops the system of interlaced curves and curls in his seascape paintings (Les Régates, 1946), in characters(Les deux mandarins, 1947) and landscapes (Calvaires bretons, 1947).

1948 First conference at the philosophicel College just founded by Jean Wahl. Human bodies where skeleton is apparent (La danse macabre, Hamlet). He is nominated as « official navy painter » (until 1966). (please browse Lapicque and the navy)

1950 Série des « figures armées » (Portrait du duc de Nemours, Henri III).

1950-52 Peintures et dessins sur les concours hippiques et les courses d'obstacle (automne 1950 - été 1951 ), puis sur le thème des « régates » et des « destroyers en manœuvre » (automne 1951-1952). Visite l'Atlas saharien à l'occasion d'une manœuvre d'escadre (février 1951).

1953 Figures héraldiques et mythologiques « à ossature blanche » (Charles d'Aquitaine). Reçoit le prix Raoul Dufy de la Biennale de Venise, consistant en une bourse de voyage dans cette ville, où il fera quatre séjours entre 1953 et 1955. Nombreuses peintures inspirées par Venise et la Vénétie (1954-56), suivies d'une série de toiles bretonnes (1956).

1957 Séjour à Rome, à l'origine d'une première série de peintures : vues de Rome et de sa campagne, grandes compositions à espaces multiples inspirées par l'histoire de la ville.

1958-59 Séries consacrées à la Bretagne -.Manœuvres, Mouettes, Lagunes.

1960 Reprise des thèmes romains : sujets nocturnes, principalement inspirés par la vie des premiers chrétiens.

1961-62 Séries consacrées aux fauves, tigres puis lions, parfois associés à des souvenirs historiques (Antoine et Cléopâtre, 1962). Premiers cartons de tapisserie. Gravures pour Appareil de la terre de Jean Follain.

1963 Série des Boîtes de chocolat. En avril, visite de la Grèce qui lui inspire une série où se mêlent paysages et sujets mythologiques.

1965 Série du Tennis. Paysages, diurnes ou crépusculaires, suscités par des promenades d'hiver en banlieue.

1966-68 Peintures sur le thème de la musique (La suite en ré, 1967), prolongées par une série sur le thème du Golgotha (1968). Illustrations pour Les bijoux indiscrets de Diderot, Temps présumés de Paul Chaulot, CLXXXI proverbes à expérimenter de Jean Guichard-Meili, O et M de Charles Estienne. A partir de 1967, production considérable de figures dessinées.

1968-69 Série de marines inspirées par un été très venteux (Le coup de vent), évoquant parfois les temps épiques de la marine à voile(Les Cap-Horniers).

1969 Série des fermes bretonnes. Retour à la sculpture (éléments métalliques assemblés par des boulons : Richard Cœur de Lion, 1969 ; ou matière plastique : L'Anachorète, 1970). Cette production, destinée à l'édition, se poursuit de 1969 à 1972.

1970 Hommages à Boudin. Paysages et vues d'églises de Bourgogne (Tournus). 1971-72 Série de « portraits imaginaires » à la gouache puis à l'huile.

1973 Paysages d'Espagne, à la suite d'un voyage de quelques jours.

1974 Paysages de Hollande et peintures inspirées par Franz Hais, à la suite d'un très bref voyage.

1975 A la suite d'un voyage à Vézelay, série de La basilique imaginaire. Série des Invalides.

1976-77 Paysages et scènes « historiques » inspirés par les châteaux de la Loire et par l'art espagnol du Nouveau Monde.

1978 Paysages imaginaires avec personnages.

1981 « Paris-Paris » 1937-1957 - Centre Georges Pompidou. Un hommage particulier avec sept œuvres exposées.

1988 Charles Lapicque s'éteint à Orsay.